Si l’UNESCO s’applique à classer et protéger les plus marquantes des réalisations humaines au Brésil, elle joue également un rôle fondamental pour la protection des sites naturels d’exception de ce pays, qui sont soumis à une importante pression liée au développement de la neuvième économie mondiale en 2019.
Le Brésil, avec son immense territoire, présente en effet une variété d’espaces naturels uniques importante, tant en termes de paysages que d’écosystèmes. Depuis les années 80, l’important développement de l’agriculture notamment, et la déforestation associée, a poussé l’UNESCO à décider de classer 10 « hot spots » de la biodiversité brésilienne à son patrimoine mondial pour les préserver.
Après avoir présenté les sites culturels brésiliens classés au Patrimoine Mondial, voici donc la liste des zones naturelles du Brésil reconnues par l’UNESCO. Sans surprise, ces lieux remarquables sont pour la plupart également des destinations parmi les plus plébiscités pour faire un voyage au Brésil.
SOMMAIRE
Les sites naturels classés à l’UNESCO, sanctuaires protégeant la biodiversité du Brésil
Le Patrimoine Mondial Naturel du Brésil, démonstration de sa splendeur et sa diversité
Parc National de Serra da Capivara
Forêt Atlantique – Réserves du sud-est
Côte de la découverte – Réserves de la Forêt Atlantique
Complexe de Conservation de l’Amazonie Centrale
Aire de Conservation du Pantanal
Aires protégées du Cerrado : Parcs nationaux Chapada dos Veadeiros et Emas
Iles atlantiques brésiliennes : Réserves de Fernando de Noronha et l’atoll das Rocas
Rio de Janeiro et les paysages cariocas
Paraty et Ilha Grande – sanctuaire écologique & trésor d’architecture coloniale
Les sites naturels classés à l’UNESCO, sanctuaires protégeant la biodiversité du Brésil
Les sites naturels du Brésil sélectionnés par l’UNESCO présentent tous des paysages d’une beauté rare. Ils témoignent des processus géologiques et biologiques qui ont façonné ce pays tout au long des millénaires passés.
Ils représentent également un exemple frappant de la richesse hors du commun de la biodiversité brésilienne, tant animale que végétale. Nombre des écosystèmes ainsi présentés sont uniques en leur genre et déjà sérieusement mis en péril.
C’est par exemple le cas de la forêt pluviale Atlantique. C’est une des plus vielles forêts du monde, abritant de nombreuses espèces endémiques. Elle qui s’étendait naguère tout le long du littoral brésilien et dont il reste aujourd’hui seulement quelques enclaves, fait ainsi l’objet à elle seule de 4 sites de l’UNESCO afin d’en préserver les dernières parcelles (Réserve de la Forêt Atlantique du sud-est, Cote de la Découverte, Paraty & Ilha Grande, Rio de Janeiro).
L’ensemble de ces sites naturels remarquables du Brésil choisis par l’UNESCO offre la description fidèle des grands écosystèmes de cette vaste contrée aux paysages si différents les uns des autres. Une liste idéale pour former un circuit de voyage à la carte qui ravira les amoureux de la nature sauvage en quête de dépaysement.
Le Patrimoine Mondial Naturel du Brésil, démonstration de sa splendeur et sa diversité
Le Brésil est un des plus grands pays sur la planète, rien d’étonnant donc qu’il puisse proposer des paysages naturels très variés. Les lieux choisis par l’Unesco sont le reflet de cette diversité et mettent en valeur les 3 grands ensembles géographiques qui le compose : Le Sud & le Centre, L’Amazonie et le Nordeste. Répartis sur tout le territoire, les sites naturels brésiliens classés à L’UNESCO ont de plus, pour la plupart, des dimensions d’une immensité totalement inconnue en Europe, avec une très faible densité d’occupation humaine, ce qui ajoute à leur attrait.
Au sud du Brésil, ces différents sites classés au patrimoine réunissent la forêt subtropicale du parc national des cataractes d’Iguaçu et les immenses marécages à la faune abondante et entrecoupés de forêts du Pantanal. On y trouve également, les vastes plaines de savane du Cerrado d’où surgissent quelques massifs montagneux, les fameuses chapadas, ou encore les montagnes escarpés et couvertes de jungle se jetant dans l’océan à travers mille petites baies des régions de Rio de Janeiro capitale, Paraty et Ilha Grande.
Au nord du Brésil, place à la plus grande forêt tropicale du monde, l’Amazonie, qui couvre une vaste portion du territoire brésilien. A l’intérieur de cette immense aire de protection de la jungle, on trouve de nombreux sous-ensembles écologique tels que la varzea, l’igapo ou la forêt primaire terrestre, véritable cathédrale végétale avec ses immenses arbres formant une voute.
Enfin, à l’est, dans la région connue sous le nom de Nordeste, on retrouve des plaines et plateaux semi-désertiques caractéristiques de l’écosystème du Sertão, abritant un des plus beaux sanctuaires de la vie préhistorique, la Serra da Capivara. Coté littoral, ce sont l’île paradisiaque de Fernando de Noronha et l’atoll das Rocas, refuges d’une biodiversité marine exceptionnelle qui ont attiré l’attention de l’UNESCO. Sans oublier à l’extrême sud de Bahia, les espaces rescapés de Forêt Atlantique de la côte de la Découverte où débarqua Cabral.
Parc National d’Iguaçu
Telles celles de Niagara entre les États Unis et le Canada, les chutes d’Iguaçu relient le Brésil à l’Argentine grâce à une muraille d’eau impressionnante large de près de trois kilomètres sur quatre-vingts mètres de hauteur ! 270 cascades séparées par endroits par une luxuriance de végétation tropicale sont ainsi réparties sur les deux territoires.
Chaque pays propose sa vision de ce phénomène naturel hors-norme. Celle de l’Argentine étant de s’approcher au plus près des chutes, tandis que le coté brésilien offre une vue d’ensemble des cascades, ainsi qu’une approche en bateau riche en émotions. Une fois sur place, il est d’ailleurs recommandé d’enchaîner les deux programmes.
Iguaçu fait partie des sites naturels les plus visités au monde. Menacées par des projets de barrage, les chutes ont été classées au patrimoine de l’UNESCO en 1986 pour les protéger au niveau international.
Parc National de Serra da Capivara
Outre sa beauté naturelle époustouflante, le parc de Capivara vous fait pénétrer dans le mystère de la préhistoire du pays : les hautes falaises de 100 mètres de haut exhibent de multiples peintures, gravures et inscriptions datant de plus de 5000 à 25000 ans. C’est la plus grande réserve de peintures rupestres des Amériques. Un trésor découvert par une extraordinaire franco-brésilienne, l’archéologue Niède Guidon, qui a consacrée sa vie à la création de cette aire de protection et à son étude.
Des objets, des ossements et des traces de foyers datant de plusieurs dizaines de milliers d’années ont également été mis à jour récemment, remettant en cause l’hypothèse classique du peuplement des Amériques, il y a moins de 30 000 ans.
Le parc permet en outre aux amoureux de la nature de découvrir ces peintures en pratiquant la randonnée avec des guides locaux sur des chemins très peu fréquentés : c’est le site Naturel de l’UNESCO le moins visité au Monde, principalement à cause de sa difficulté d’accès.. Le parc a été classé par l’UNESCO en 1991.
Forêt Atlantique – Réserves du sud-est
Mata atlântica en portugais, La forêt Atlantique recouvrait jadis pratiquement tout l’extrême sud du Brésil en plus du littoral. Cette aire de protection concentrée sur cette partie au sud du pays réuni 25 sites totalisant 470 000 Hectares et s’étend depuis l’état du Paraná au sud de São Paulo. Elle propose une riche variété de végétation, alternant le type sub-tropical humide et le type sec des hauts plateaux dont près de 70% est endémique. Un des points les plus élevés du Brésil s’y trouve, le pic de la Bandeira (2891 m), et son ascension est assez accessible. On y trouve également la grotte Casa de Pedra qui possède la plus haute entrée du monde (215 m).
Malgré une déforestation galopante, véritable cancer de l’Amérique du Sud, la Forêt Atlantique renferme une quantité impressionnante d’espèces florales et animales. Mais grâce à des actions de sauvegarde, comme celle du photographe Sebastião Salgado plus au nord, le reboisement a commencé et certaines espèces un temps pratiquement disparues ont fait leur retour.
Côte de la découverte – Réserves de la Forêt Atlantique
Située sur les littoraux des états de Bahia et d’Espirito Santo, cette Côte comprend huit secteurs protégés, vestiges de la Forêt Atlantique locale et d’une végétation d’arbustes et de cactées endémique et appelée Restinga. Trois parcs nationaux et deux réserves naturelles se partagent les 112 000 hectares que compte cette région unique. Pour se situer dans la zone ou Pedro Cabral débarqua lorsqu’il découvrit le Brésil alors inconnu des européens, cette région est appelée la Côte de la découverte.
C’est une des zones les plus riches de la planète en termes de biodiversité : près de 450 essences d’arbres, plus de 1000 races d’amphibiens, reptiles, oiseaux ou singes, dont la plupart sont endémiques et certaines en voie d’extinction.
Ces morceaux de l’immense Forêt Atlantique initiale sont l’ultime témoignage d’un écosystème forestier grandement menacé. Pour cette raison, cette réserve a été classée au Patrimoine Mondial de l’Humanité en 1999.
Complexe de Conservation de l’Amazonie Centrale
L’Amazonie est la plus grande forêt du monde, après la Taïga russe. A l’inverse de cette dernière, elle possède une richesse organique à nulle autre pareille. De par son climat tropical, elle est incroyablement dense et luxuriante. Ses deux fleuves-rois, le Rio Negro et surtout l’Amazone, sont les pourvoyeurs d’une vie millénaire.
Le complexe de conservation de l’Amazonie est une immense zone de 6 millions d’hectares, située au milieu de la forêt. Elle est striée de lacs et de cours d’eau présentant une incroyable diversité de poissons, reptiles et sauriens. Hot spot de la biodiversité mondiale s’il en est, elle est classée par l’UNESCO depuis 2000 pour former un sanctuaire dans une région dévastée par la déforestation.
Aire de Conservation du Pantanal
Située en plein cœur de l’immense parc du Pantanal (14 millions d’hectares) au centre-ouest du Brésil, l’aire de conservation du Pantanal comporte quatre zones protégées : le Parc national du Pantanal Matogrossense ainsi que trois réserves privée, Da Penha, Dorochê et Acurizal.
Cette aire de protection de plus de 110 000 hectares joue un rôle fondamental dans la conservation des espèces végétales grâce à la dispersion des matières nutritives au gré des différentes crues. Des espèces menacées comme le tatou géant, l’ara hyacinthe ou la loutre géante y sont protégées.
Cette aire est en outre la plus grosse pourvoyeuse de jaguars de la totalité du parc du Pantanal. L’aire de conservation du Pantanal est aussi le réservoir de reproduction des poissons d’une bonne partie de ce vaste bassin entre les fleuves Cuiabá et Paraguay.
Elle a rejoint la liste des sites naturels classés de l’Unesco en 2000.
Aires protégées du Cerrado : Parcs nationaux Chapada dos Veadeiros et Emas
Les deux sites des Parcs nationaux Chapada dos Veadeiros et Emas se trouvent dans l’état de Goiás, lui-même faisant partie de la vaste étendue du Cerrado, savane caractéristique du centre du Brésil. Leur élaboration fut décidée au début des années soixante par le président Juscelino Kubitschek dans le but de créer des refuges pour la diversité animale.
De par leur climat très sec durant 5 mois par an, ils sont très différents du Pantanal ou de l’Amazonie. Ils restent néanmoins un exemple de savane néo tropicale très riche, abritant des espèces rares comme le fourmilier géant et le tatou jaune ou le plus grand oiseau de l’Amérique du sud, le Nandou. Les jaguars s’y épanouissent également pleinement. La région subit cependant de plein fouet, l’expansion galopante des grands propriétaires terriens qui rasent la végétation native pour produire du soja destiné à l’exportation et à l’élevage bovin.
Pour cette raison, ces sanctuaires de cet écosystème brésilien fragile et parmi les plus anciens au monde sont entrés au classement du Patrimoine Mondial Naturel de l’UNESCO en 2001.
Iles atlantiques brésiliennes : Réserves de Fernando de Noronha et l’atoll das Rocas
Attention bijou ! Ces deux sites perdus à plus de 300 kilomètres de la côte Atlantique sont de véritables écrins de biodiversité marine. Leurs eaux claires et fécondes assurent la reproduction d’espèces protégées comme les tortues, les thons, les requins ou les grands mammifères marins.
La beauté exceptionnelle de ces îles est vantée dans tous les guides touristiques mais, afin de préserver l’intégrité de ces petits paradis terrestres fragiles, des règles strictes sont éditées.
A Fernando de Noronha, les touristes sont contingentés et taxés, et les lieux rigoureusement surveillés. L’atoll das Rocas est quant à lui interdit à la visite en dehors de scientifiques et même ces derniers ne peuvent y résider à plus de 5 à la fois.
L’écologie n’est là-bas pas un vain mot, et on ne peut que s’en féliciter lorsqu’on découvre l’aspect immaculé de ces deux merveilles. Deux enclaves uniques de biodiversité marine, classées en 2001 au Patrimoine mondial naturel de l’UNESCO.
Rio de Janeiro et les paysages cariocas
Rio n’est pas qu’une ville constituée de beaux immeubles et de grandes favelas. C’est surtout un ensemble architectural inséré dans une nature surprenante. Les fameuses montagnes en forme de pains de sucre granitiques plongeant dans l’océan et bordées de jungle ont depuis toujours fasciné les amoureux de la ville la plus folle du Brésil.
Le Corcovado et son Christ Rédempteur, les monts de Urca, Cara de Cão , pico da Tijuca , Leme, Gloria et d’autres offrent des points de vue uniques sur la fameuse baie de Guanabara et une cité qui l’est encore plus.
Ils ont été chantés par les plus grands artistes, on peut dire qu’ils sont l’essence même de Rio de Janeiro.
Rio est entrée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO en 2017.
Paraty et Ilha Grande – sanctuaire écologique & trésor d’architecture coloniale
Au sud de la Belle Rio de Janeiro, la Costa Verde, Littéralement côte verte, est un véritable paradis tropical, hot spot de la biodiversité de la Forêt Pluviale Atlantique sud. Le littoral tourmenté offre une véritable dentelle de multiples petites baies et autant de plages désertes dominées par des montagnes abruptes et couverte de forêts tropicales.
Ces dernières abritent une très riche faune et flore endémique dans les différentes unités de conservation classées au Patrimoine Mondial de L’UNESCO : le Parc national de la Serra da Bocaina, l’Aire protégée environnementale de Cairuçu, le Parc d’État d’Ilha Grande et la Réserve biologique de Praia do Sul.
Dans le vaste golfe formé par la région, se niche une centaine d’îles dont la plus vaste, Ilha Grande, est restée quasiment déserte jusqu’aux années 90. Il en résulte un véritable sanctuaire écologique avec une des rares parcelles de forêt Atlantique totalement préservée.
C’est le paradis des randonneurs, avec ses montagnes couvertes de jungle s’élevant à 982m au-dessus du niveau de la mer au sommet du Pic do Papagaio. Ilha Grande fera également le bonheur des amateurs de snorkeling avec ces baies transparentes côté continent, comme des surfeurs avec ses plages face au large, telle que la fameuse Lopes Mendes aux somptueux rouleaux turquoises.
Paraty est quant à elle une petite ville coloniale qui servait de port secret pour embarquer l’or dans les galions de la couronne portugaise. Laissé à l‘abandon après l’essor de Rio au XIXe, le centre historique est resté intact et a été redécouvert dans les années 1970 lors de la construction de la route littorale. Entièrement restauré, son caractère unique comme patrimoine historique, allié à l’exceptionnelle conservation de la faune et flore d’Ilha Grande ont conduit l’UNESCO à en faire le dernier des sites protégés par l’organisation internationale, en 2019.
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Splendeur de l’Amazone
Belém, porte d’entrée de la jungle amazonienne
Plus au nord, l’île de Marajó située dans le delta de l’Amazone renferme elle-aussi quantité d’espèces d’animaux vivant au milieu d’une faune luxuriante. On se promène tout en langueur, à dos de buffle ou en pirogue à moteur dans ce qui est la plus grande île d’eau douce au monde ! Un séjour à Marajó est également l’occasion d’effectuer une visite de Belem, la perle du Para, l’état du Nord du Brésil.
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Un fleuve hors-normes
Parler d’exceptionnel en évoquant l’Amazone n’a rien de racoleur ou de grandiloquent. C’est la vérité, tant par ses dimensions hors-normes – des milliers de kilomètres de long, parfois plusieurs kilomètres de large – que par la rareté de certaines de ses particularités comme la « rencontre des eaux » entre le clair Rio Solimões et le sombre Rio Negro, ou ses innombrables îles qui découpent comme des milliers de bras dans ce fleuve nourricier. Un monde liquide à découvrir lors d’une croisière pour explorer les Igarapé (canaux) qui serpentent dans la jungle.
L’Amazone mène à Manaus, la ville enserrée dans la jungle d’où partaient autrefois les convois de Boracha (caoutchouc) qui fit sa fortune et sa décadence, vers les rivages de l’Atlantique. Manaus est aussi l’écrin du fameux Teatro Amazonas et un pôle industriel de premier ordre. Le plus grand fleuve du monde mène également aux profondeurs sylvestres où une nuit dans un lodge, voir dans une cabane perchée dans un arbre, offrira à l’amateur des expériences hors des sentiers battus des sensations nocturnes auditives et olfactives inoubliables.
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De Belem, un petit coup d’aile emmène les amateurs de contrée sauvages sur les grandes étendues du Nordeste. Le Nordeste, c’est immense et beau comme une saudade sans fin dans un soleil crépusculaire. Ce sont des paysages – relativement – peu fréquentés, en comparaison des côtes du sud ou du sud-ouest du pays.
Le Nordeste, ce sont des plages interminables, un véritable terrain de prédilections pour les amateurs de surf ou de kite qui peuvent profiter une grande partie de l’année des chauds alizés soufflant le long des immenses rivages qui rejoignent Jericoacoara. Les moins sportifs y trouveront matière à visiter les typiques villages de pêcheurs, comme Canoa Quebrada qui fut source d’inspiration pour le cinéma de la Nouvelle Vague française des années soixante. Les plus aventureux se paieront un trajet jusqu’à l’île de Fernando De Noronha, véritable sanctuaire de l’exploration sous-marine, et sanctuaire écologique tout court sévèrement protégé de toute souillure extérieure.
Recife : Venise tropicale
Le Nordeste vous amène lentement sur les côtes du sud-ouest jusqu’aux villes côtières de Recife et Olinda. Recife est l’ancienne capitale du Nordeste et son activité culturelle reste très élevée. Rappelant cette période faste, ses belles maisons bordant les multiples canaux ont fait surnommer la ville la « Venise tropicale ». Son carnaval très populaire constitue une excellente alternative à celui de Rio de Janeiro, plus institutionnalisé. Olinda brille d’un riche patrimoine architectural colonial portugais dû à l’implantation de fortes industries sucrières ayant fait la fortune de ces habitants.
Plus au sud enfin, l’immortelle Salvador, première capitale du Brésil, possède la particularité d’être le lieu d’ancrage d’un syncrétisme singulier, le Candomblé. Mélange de catholicisme et de traditions africaines, apportées par les esclaves débarqués à Salvador, il donne lieu à une grande fête haute en couleurs et immensément populaire, la Festa do Bonfim.
Rio l’immanquable
Corcovado et Pain de Sucre
15 jours au Brésil ne sont pas envisageables sans une escale plus ou moins prolongée à Rio de Janeiro. C’est la ville de tous les excès, grande rivale de São Paulo l’industrieuse, celle qui fut longtemps la capitale du pays avant d’être détrônée par Brasilia.
Rio reste néanmoins la capitale culturelle du Brésil, la ville magique imprégnée de la samba et de la bossa nova nées dans cette cité tentaculaire. C’est aussi la cité du célèbre stade Maracanã, aussi fameux que l’équipe nationale de futebol. C’est une ville aux différents visages, des favelas dégoulinant jusqu’aux fameuses plages immortalisées par les chansons populaires, comme celle d’Ipanema, aux parcs splendides sans oublier évidemment le décor unique constitué des pains de sucre et du Corcovado qui valent à eux seuls presqu’une journée d’excursion. Nous n’oublierons évidemment pas le célébrissime carnaval qui reste, malgré quelques bémols, l’événement majeur de la vie culturelle brésilienne.
Il y a encore des centaines d’autres sites, villes et villages à voir au Brésil, mais rien que cela constitue déjà un menu très copieux dans lequel il faudra obligatoirement faire des choix pour meubler harmonieusement ces quinze jours passés dans un des plus fascinants pays du monde. Nos programmes et circuits sont là pour vous aider à faire votre choix. Vous pouvez par exemple voire à constituer votre propre itinéraire en fonction de vos envies propres.