CRASH DE L’AVION DE L’EQUIPE DE CHAPECOENSE : REBONDISSEMENT DANS L’ELUCIDATION DU DRAME QUI SECOUE TOUT LE BRESIL !

C’est durant la nuit du 28 au 29 novembre 2016 qu’a eu lieu le plus grand drame de toute l’histoire du football brésilien.

 L’avion bolivien qui transportait l’équipe de Chapecoense, une petite « team » de jeunes joueurs encore pratiquement inconnue il y a de cela quelques années, pour la finale de la très suivie Copa Sulamericana, s’est écrasé. A son bord, 81 personnes, seule 6 personnes ont eu la vie sauve à l’issue de l’accident. Un drame inimaginable au Brésil ou la sécurité aérienne est particulièrement prise au sérieux! 

TRAGÉDIE DE CHAPECOENSE, LA FIN ABRUPTE D’UN RÊVE DE FOOTBALL POUR TOUTE UNE NATION !

Au Brésil tout le monde est sous le choc et le Président par intérim Michel Temer a déclaré 3 jours de deuil national. Dans un pays où le football est plus qu’une passion, suivre l’ascension fulgurante de cette petite équipe au sommet d’une des plus importantes compétitions de football d’Amérique Latine était devenue la nouvelle attraction des derniers jours. Le match devait avoir lieu dans la ville de Medellín contre la redoutable équipe colombienne de l’Atletico Nacional. Pourtant, le rêve de toute une nation qui retenait son souffle en attendant ce jeu décisif a pris fin après l’accident du vol qui devait les conduire sur place au départ de Santa Cruz de la Sierra (Bolivie). Et il semble qu’il y ai une responsabilité humaine dans cette affaire. Au Brésil on s’interroge sur la pertinence d’avoir utilisé une compagnie étrangère pour ce vol. Une telle irresponsabilité n’aurait jamais pu arriver ici dans le pays du troisième constructeur aéronoautique mondial Embraer, où les controles sont permanents et draconiens en matière de sécurité aérienne. Avec 117 millions de passagers en 2014, le Brésil est l’un des pays les plus surs au monde en matière de transport aérien.

L’équipe de Chapecoense victime de conditions climatiques difficiles?

Des conditions climatiques difficiles ayant eu lieu à ce moment-là au-dessus de la jungle montagneuse qui caractérisent la région ont d’abord été avancées pour expliquer le drame. Puis c’est l’hypothèse d’un accident électrique ayant désorienté l’avion au milieu de fortes précipitations et d’une dense couverture nuageuse qui a ensuite été évoquée. En cause, un enregistrement radio d’un pilote d’un autre avion passant à proximité à ce moment-là ainsi que les données radars montrant que l’avion a tourné 2 fois en rond avant de disparaitre des écrans.

Panne de Kérosène, la compagnie boliviano-vénézuellienne mise en cause !

Mais un nouveau rebondissement est apparu hier, les experts brésiliens affirment que si l’avion s’est écrasé c’est parce qu’il est tombé en panne de carburant ! En effet, selon eux, impossible considérant sa surcharge probable que l’avion modèle Avro RJ85 de la petite compagnie bolivienne LAMIA ait disposé du carburant nécessaire pour avoir une marge de sécurité suffisante pour faire ces détours imprévus ! Aux dernières nouvelles, il semblerait que le pilote Miguel Quiroga aurait alerté les autorités aériennes du manque de carburant avant que les communications ne soient coupées. Et l’on découvre que l’autonomie de l’engin était de 2960 Kilomètres pour un vol de 2965 km !

La grande question qui se pose aujourd’hui sur toutes les lèvres brésiliennes c’est comment une telle situation, impensable dans le pays leader en matière de sécurité aéronautique d’Amérique Latine, a pu se produire !

Source: http://brasil.elpais.com/brasil/2016/11/30/deportes/1480496620_673966.html

WhatsApp