La gastronomie brésilienne est un savant mélange d’influences diverses et de produits locaux comme importés par les colons européens.
Les colons portugais à leur arrivée au Brésil ont influencé la cuisine en adaptant leurs propres plats à l’aide des ingrédients indigènes. De cette époque, l’art culinaire brésilien porte une trace profonde. Parmi les plats emblématiques du Brésil, la Feijoada est une parfaite illustration de l’influence européenne, vestige de la colonisation. Les autres ingrédients les plus populaires venues d’Europe sont: le pain, incontournable du petit-déjeuner et du Lanche (le goûter), le riz qui est sur toutes les tables pour le déjeuner, les viandes d’élevages (boeuf, poulet, porc et agneau) et les fruits ou légumes que l’on retrouve habituellement sur les tables européennes.
La Feijoada, le plat national du Brésil
La Feijoada est un plat emblématique du Brésil. Consommé dans tout le pays, par tous et sans distinction de classe sociale, le Feijoada en est même le plat national. Son nom provient du mot « Feijao » qui signifie haricot en portugais et décrit un plat adapté de la variante portugaise du cassoulet, mais réalisé avec les ingrédients locaux. Le haricot étant un aliment de base de la cuisine brésilienne tout comme le riz et la farine de manioc, servis en accompagnement de tous les repas.
On retrouve différentes recettes de Feijoada en fonction des régions. La plus connue est certainement celle de São Paulo, composée d’une épaisse purée de haricots noirs agrémentée de viande de porc, et accompagnée de feuilles de chou émincées, de farine de manioc et de rondelles d’oranges.
La cuisine de rue au Brésil, une pratique typiquement européenne
La cuisine de rue est une particularité brésilienne. Les trottoirs des grandes villes sont remplis de vendeurs ambulants qui proposent beignets, fritures, sandwichs et mets en tout genre. Bon nombre de ces recettes sont issues des traditions culinaires occidentales tels que les hamburgers, les hot dogs et les empanadas, petites quiches à la viande et aux légumes très populaires dans tous le Brésil.
Cette cuisine sur le pouce est particulièrement prisée des Brésiliens pour son caractère bon marché et spontanée. Cette pratique serait en fait née en Europe et plus précisément chez les Romains qui mutualisaient les fourneaux à une époque où les maisons ne comptaient pas de cuisine individuelle pour préparer les repas.
Cette pratique aujourd’hui typique des quartiers populaires de tous le pays est en réalité liée à l’abolition de l’esclavage au Brésil. La pauvreté ayant frappé fortement les populations noires faute de travail ou de salaires décents, les femmes souvent désœuvrées se sont mises à vendre de la nourriture dans la rue pour subsister, selon ce modèle de commerce historique.
La Caïpirinha, un nom portugais pour un cocktail brésilien
Les alcools et boissons alcoolisées ont été apportés par les colons portugais. Ils tirent le plus souvent leur nom de la langue des colons. C’est le cas de la Caïpirinha, littéralement « péquenot » en portugais, un cocktail brésilien composé de cachaça, une liqueur de Vesou (jus de canne à sucre), à laquelle on ajoute du sucre de canne et du citron vert.