Fabuleux carnavals brésiliens 

Une fête nationale qui enfièvre tout le pays et attire les touristes du monde entier

Les carnavals existent dans beaucoup de pays du monde. Mais au Brésil, il prend toute sa démesure et sa folle excitation et fait parti de l’actualité incontournable du pays. Que ce soit à Rio, à Salvador ou à Recife, au son de la samba, des trios electricos ou du frevo, ces quelques jours de février sont une occasion unique de vibrer en communion avec un peuple tout entier tourné vers la fête, la danse et la musique.

Les carnavals Brésiliens, une diversité à l’image du pays le plus métissé du monde  !

Qui se rend au Brésil en cette période de l’année a plus ou moins en tête d’assister à l’un de ces mythiques carnavals. Il en existe trois principaux et il est bon de connaître quelques points essentiels avant de faire son choix. Le plus célèbre est naturellement celui de Rio.

Samba pour tous

Le carnaval de Rio de Janeiro, c’est la célébration ultime de la samba, incarnée au plus haut par le défilé des écoles de samba qui répètent leur passage depuis des mois. Chaque école choisi un thème (l’enredo) qu’elle va illustrer par des costumes et des danses sur et autour de chars construits pour l’occasion. La fête dans la cité dure cinq jours, des bals sont organisés dans les rues, les batucadas (ensembles de percussions) et les blocos (groupes de gens déguisés comme les écoles de samba) y donnent leur pleine puissance, mais les défilés à proprement parlé s’étalent sur deux nuits, à raison de 6 écoles par nuit. Avec une heure de passage et une heure d’intermède entre chaque école, le visiteur ravi (mais peut-être fatigué au matin) aura eu son soûl de musique et de danse.

Nous nuancerons un peu ce tableau idyllique en précisant que lors des cinq jours officiels du carnaval, les prix subissent une hausse aussi soudaine que violente, que les hôtels vous forceront à prendre un forfait 5 nuits, et enfin que le rythme de la fête et la densité humaine à ce moment précis peuvent être parfois difficile à supporter pour les moins aguerris des participants.
Nous préconisons pour les gens qui veulent connaître l’ambiance festive sans en avoir les désagréments de venir soit une semaine après les célébrations, où l’on peut profiter du défilé des meilleures écoles sélectionnées et partager la ferveur populaire sans en subir les inconvénients pécuniaires, soit avant où l’on peut assister aux répétitions et participer également à l’ambiance festive qui monte dans les rues et dans les bars.

Fêtes populaires

A l’inverse de celui de Rio, le carnaval de Salvador de Bahia est basé sur la spontanéité des gens envahissant les rues de la ville ainsi que les plages. Nuit et jour, on y danse autour des fameux trios electricos, ces gros camions décorés équipés de sonos impressionnantes où des groupes locaux joue l’axé baiano, une musique festive dérivée du reggae. Des gens aussi célèbres que Gilberto Gil ou Caetano Veloso ont joué en leur temps sur ces estrades mobiles.

A Recife et Olinda enfin, c’est le frevo qui est à l’honneur pendant le carnaval, musique hyper rythmée basée sur des sections de cuivres et des percussions endiablées. Dans ces deux villes proches, la fête populaire bat son plein et c’est peut-être là que la spontanéité est la plus grande, le carnaval tenant à se démarquer de la grosse artillerie de Rio, voire de celui de Salvador. Les amateurs de sensations fortes et d’abandon total y trouveront leur bonheur.

 

Tout en rappelant que, surtout pour Salvador et Recife, une bonne condition physique et une solide résistance sont vivement recommandées pour vivre pleinement les nuits (et les jours) de carnaval, nous ne pouvons que vous encourager à faire votre choix selon vos envies et à plonger sans retenue dans le cœur palpitant du Brésil.

 

credit photo: CKIM828 © DR

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